Discipline de vote? Non, merci
Je ne vais pas parler ici de politique nationale, même pas municipale. Mais certaines de mes convictions sur ce champ réjoingnent ma situation actuelle d'élu. J'aurais dû, peut-être, en parler auparavant, mais il n'est jamais trop tard.
C'est clair: dans une équipe de 62 personnes, il y a un impréssionant éventail de sensibilités, de croyances, d'histoires, d'idées et... d'idéologies. Plusieurs d'entre nous sommes adhérents d'un syndicat, et fort heureusement que nous vivons dans une societé et un pays qui nous permettent la liberté d'association, la liberté de pensée, la liberté de parole.
Pourtant cette liberté peut se voir entravée par ce qu'on appelle la "discipline de vote": mon parti politique/syndicat m'ont donné la consigne de voter ça, ou de voter ci, et je vais le faire ainsi. Où est-elle, la liberté de pensée? Si j'adhère pleinement à la position prise par mon syndicat/parti, pas besoin d'attendre de consignes. Si j'ignore tous les enjeux du sujet qu'on a à débattre, la formation et la recherche d'information s'imposent, pour être capable de former mon propre critère.
Les différents Conseils de l'Ordre n'ont qu'un but: promovoir et défendre la profession infirmière. Les moyens et les actions peuvent -et doivent- être discutés, confrontés, voire disputés. Mais le tout au seul fin du service à tous les IDE et spécialisés. Nos différentes sensibilités et idéologies sont une richesse pour atteindre ce but. Par contre, nous aurons un grave problème si d'autres intérêts viennent polluer notre travail.
Donc, carrément: discipline de vote? Non, merci.
NB: En étant moi-même syndiqué, je tiens à garder mon indépendance, mais aussi ma souplesse: toujours prêt à écouter de différents avis, mes critères et convictions grandissent à fur et mesure.
C'est clair: dans une équipe de 62 personnes, il y a un impréssionant éventail de sensibilités, de croyances, d'histoires, d'idées et... d'idéologies. Plusieurs d'entre nous sommes adhérents d'un syndicat, et fort heureusement que nous vivons dans une societé et un pays qui nous permettent la liberté d'association, la liberté de pensée, la liberté de parole.
Pourtant cette liberté peut se voir entravée par ce qu'on appelle la "discipline de vote": mon parti politique/syndicat m'ont donné la consigne de voter ça, ou de voter ci, et je vais le faire ainsi. Où est-elle, la liberté de pensée? Si j'adhère pleinement à la position prise par mon syndicat/parti, pas besoin d'attendre de consignes. Si j'ignore tous les enjeux du sujet qu'on a à débattre, la formation et la recherche d'information s'imposent, pour être capable de former mon propre critère.
Les différents Conseils de l'Ordre n'ont qu'un but: promovoir et défendre la profession infirmière. Les moyens et les actions peuvent -et doivent- être discutés, confrontés, voire disputés. Mais le tout au seul fin du service à tous les IDE et spécialisés. Nos différentes sensibilités et idéologies sont une richesse pour atteindre ce but. Par contre, nous aurons un grave problème si d'autres intérêts viennent polluer notre travail.
Donc, carrément: discipline de vote? Non, merci.
NB: En étant moi-même syndiqué, je tiens à garder mon indépendance, mais aussi ma souplesse: toujours prêt à écouter de différents avis, mes critères et convictions grandissent à fur et mesure.